7 mars 2009

Mon lavage de cerveau

Il existe plusieurs façons d'oublier quelqu'un. Je n'ai pas écouté le précieux conseil de m'abonner à un bon site de cul, je ne me suis pas encore saoulé complètement la gueule et je ne me suis pas jeté dans les bras d'une autre fille pour une baise facile. Bon, je ne fais pas honneur à la réputation de ma faculté. Tant pis pour eux, je m'en fous à vrai dire.

J'ai pensé à une petite méthode ces derniers jours pour faire disparaître quelqu'un. Un peu comme pour les "défauts" que les gens n'aiment pas voir chez les mannequins, je me suis dit qu'en effaçant quelqu'un avec Photoshop, ce serait un premier pas. Voici le résultat :


Bon, on voit assez rapidement que l'image est truquée, les ombres et la luminosité ne sont pas parfaites. De plus, j'ai beaucoup de zones floues, mais comme je n'ai jamais touché à ce logiciel avant 2009 et que je n'ai aucun talent artistique, je m'en satisfais.

Plus sérieusement, j'ai décidé d'emballer les trucs qui ne m'appartenaient pas afin de ne plus les voir. Disons qu'un appartement où 2 personnes vivaient devient rapidement vide quand la moitié des choses s'en vont. On se rend compte aussi que tous les trucs de décoration étaient à la femme et il ne reste donc plus grand-chose sur les murs. Il y a quand même une nette amélioration par rapport à mon premier appartement... Enfin, je parle des chambres où couchent les soldats à Valcartier. Disons, sans la moindre exagération, que j'ai été un temps à avoir un lit qui renfonçait de 6 pouces dans le centre. Il était monté uniquement sur ressorts et ceux-ci étaient plutôt vieux. La bonne nouvelle c'est qu'il était difficile de bouger dans ces conditions. Lorsque venait le temps de placer les draps au petit matin, les miens ne nécessitaient presque pas de travail.

La question qu'il me reste maintenant est, qu'est-ce que je fais avec ce vide? C'est bien de se purger quand on en ressent le besoin, mais il y a la suite. Ce petit ménage me donne plus d'espace pour mes trucs. Je n'ai plus besoin de cacher mon vélo dans le fond d'un garde-robe ou d'entasser tous mes vêtements dans 2 tiroirs et un quart de garde-robe. Tant mieux, j'en profite pour sortir mes vieux haltères, rendre mes outils plus facilement accessibles, etc.

Il y a une règle que j'ai couramment entendue lorsqu'on parle de vivre avec quelqu'un. Si on ne peut s'occuper d'une plante verte, on ne peut avoir d'animaux. Si on ne peut s'occuper d'animaux, on ne peut vivre avec une femme. Non, je ne compare pas les femmes à des animaux. Des plus, cette idée n'est pas de moi. En 1 mois, j'ai noyé une plante, asséchée une autre et perdu toutes les feuilles d'une troisième. Bonne nouvelle, je n'avais pas d'animaux. Sur 5 plantes, seulement 3 se retrouvaient aux soins intensifs après un mois. Il faut dire que c'était mon ex qui s'en occupait auparavant. Pour ceux qui me voient comme un sadique qui tue les plantes de son ex, détrompez-vous. Ce n'est pas mon intention, je suis seulement vraiment nul en la matière.

J'ai pensé qu'une autre solution pour oublier le passé était de m'acheter des chats à moi. C'est quand même plus sain que de s'« alcooliser ». Il reste un seul danger avec les chats, c'est que si on considère ceux-ci comme LA solution, on risque d'en prendre 2, puis 3, puis de devenir comme la vieille femme dans les Simpson. Elle voulait être médecin et avocate à la fois, mais comme c'était trop demandant, elle avait décidé qu'un petit chat l'aiderait au travers de ses difficultés. Ayant peur de me retrouver avec une peau jaune, j'ai décidé d'attendre encore un peu pour un animal. De plus, comme je suis un serial-killer de plantes et que je suis forcé de déménager tous les 4 mois pour des stages, je m'abstiendrai encore 2, 3 ans. Si, dans 6 mois, vous voyez quelqu'un en train de faire du lèche-vitrine d'animalerie en pensant tristement à tout ce bonheur à poil qu'il se refuse, car il s'en sent incapable, appelez la police et faites-moi enfermer s'il vous plaît.



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