Vous êtes sûrement plusieurs à avoir remarqué un petit bug dans les derniers jours sur mon blogue. Je dis plusieurs, car vous êtes au moins deux à me lire. J'ai même eu l'honneur d'avoir une Polonaise fan de mon blogue pendant une heure! Bon, peut-être voulait-elle simplement me voler mon adresse courriel pour l'utiliser, mais j'ai eu droit à ma première fan.
La raison pour laquelle j'ai eu des difficultés, c'est à cause des mes "niaiseries" encore une fois. J'aime faire marcher les gens. J'aime inventer des histoires et voir leur réaction. C'est mal, je parlais de mensonge dernièrement et je me retrouve à mentir. Je peux toujours utiliser l'excuse que moi c'est en blague et que ça ne dure jamais plus que 5 minutes, mais mon geste reste le même. L'autre soir j'ai été puni pour ce genre de mensonge. En voulant rediriger quelqu'un sur un faux site, j'ai supprimé le bon, ne me demandez pas comment j'ai fait ça.
Je vous dis ça pour vous montrer que je ne suis pas un modèle pour tout ce que je dis. C'est vrai que je suis une personne qui tient à dire la vérité pour des sujets importants, mais je dois avouer que, comme tout le monde, il m'arrive de mentir. La différence c'est que je me rends compte que ça frustre les gens et je vois les conséquences. Parfois, c'est contre moi. Comme dans « Le garçon qui criait au loup », à force d'arriver avec des histoires abracadabrantes pour voir la réaction des gens, on arrête de me croire, on n'embarque plus dans le jeu. Le jour où mon histoire folle s'avère exacte, on ne me croit plus et le loup me dévore.
Il était une fois un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son village. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite. Mais parfois, le jeune homme s’ennuyait.
Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et il hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpèrent sur la colline pour chasser le loup. Mais ils ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour. Ils rentrèrent chez eux très en colère, tandis que le berger retournait à ses moutons en riant toujours.
Environ une semaine plus tard, le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa sur la colline et se remit à crier : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup, et rien que le berger qui se moquait d’eux. Furieux de s’être fait avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village.
Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour… Et chaque fois, les villageois bondissaient sur la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !
Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le ramener à la bergerie, un vrai loup approcha des moutons…
Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n’avait que son bâton pour se défendre… Il se précipita sur la colline et hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! »
Mais pas un villageois ne bougea… « Encore une vieille farce ! dirent-ils tous. S’il y a un vrai loup, eh bien ! Qu’il mange ce menteur de berger ! »
Et c’est exactement ce que fit le loup !(Esope)
Bref, ma blague m'a coûté quelques heures de travail à tout remettre en ordre. Ça m'apprendra à abuser de la confiance (ou de la naïveté) des gens. Certains diront que je le mérite, je le pense aussi.
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