Yarrrrr! (voir vidéo pour les personnes peu familières avec mon cri de pirate)
Voilà trop de temps que je n'écris plus sur mon blogue. J'écarte toujours les apparitions sur mon clavier et la culpabilité se fait sentir. J'en suis fort attristé. Ce n'est pas que je vois ce blogue comme un devoir à faire pour mes 2-3 lecteurs, mais plutôt par intérêt personnel. À force de ne pas écrire, j'oublie des sujets qui me venaient en tête. Peut-être devrais-je me contenter de poster des titres les jours où je n'arrive pas à sortir 1000 mots. Ça manquerait de contenu un peu. De plus, c'est plutôt difficile de réfléchir en 5 mots. C'est encore plus difficile quand on revient 6 mois plus tard et qu'on se demande vers quoi on s'en allait. Bref, je veux des billets de qualité.
Je pourrais dire que ce délai est dû à la fin de session. Cette dure dure fin de session. Un rapport de 50 pages à remettre, 5 examens un à la suite de l'autre. Ouf, comment survivre? Rien de plus facile, faites le rapport vous-même et n'attendez rien de vos confrères. Pour ce qui est de l'étude, limitez le tout à 2h. Ça a bien marché, il suffit de connaître ses forces et ses professeurs pour limiter l'étude au maximum.
Je voudrais parler aujourd'hui du P2P (Peer-to-peer). C'est une méthode fort simple d'échanger des fichiers entre ordinateurs. Contrairement aux courriels, le P2P n'est pas limité en taille. Résultat, de gros fichiers comme des films, des jeux, des logiciels s'y retrouvent. Bref, je crois que tout le monde ou presque en a déjà entendu parler. Ce qui se passe ces derniers jours, c'est qu'un des plus grands sites faisant la promotion de ce type d'échange est trainé en cours. The Pirate Bay était (et est toujours) la référence en la matière. Seulement, à force de voir des programmes se faire pirater, on a décidé d'enfermer les créateurs du site pour 1 an. Je ne parlerai pas du jugement, je crois que les avocats débattent suffisamment là-dessus. En fait, je veux surtout souligner l'importance de P2P.
D'abord, ce que l'on qualifie de "pertes". Personnellement, si un logiciel intéressant n'est pas dans mon budget, je ne l'achète pas. Si 100'000 copies sont téléchargées, il est faux de dire que la compagnie aurait pu vendre ces 100'000 copies. En réalité, la majorité des gens auraient opté pour une solution plus simple qui serait gratuite. Les "pertes" de l'industrie annoncées aux nouvelles sont donc généralement bien au-dessus de la réalité. Ensuite, on dira ce qu'on voudra, mais le but premier du P2P était l'échange de fichiers entre personnes. Des fichiers on ne peut plus légaux qu'une personne désire partager avec d'autres. Parfois de manière restrictive, parfois en toute transparence.
Le point le plus important reste quand même l'accessibilité. Une chanson peu connue peut facilement disparaître s'il n'y a qu'une maison de disques qui la gère. Ainsi, si je décide d'acheter un disque d'un petit groupe qui n'a un qu'un seul succès, il y a 10 ans, impossible pour moi de le trouver dans un magasin. Une chanson partagée parmi des milliers d'utilisateurs est facilement accessible. De plus, elle est archivée à de nombreux endroits, ce qui limite énormément le risque de pertes.
Est-ce possible d'imaginer qu'un jour le travail des gens sera fait uniquement avec une bonne intention? Personnellement, j'aime me dire que le travail que je fais peut servir à d'autres. La seule chose qui compte pour moi c'est d'être le principal intéressé par l'un de ces exercices. J'écris sur ce blogue pour moi d'abord et avant tout, je ne le cacherai pas. Par contre, j'aime quand quelqu'un vient me poser des questions quitte à défaire mon idée. En étant plus transparent, on en apprend davantage sur les autres et sur nous-mêmes. J'ai rencontré des gens qui refusaient catégoriquement d'exposer leurs travaux, et ce, même si nous étions dans la même équipe de projet. Ces personnes développent certes une grande autonomie, mais le manque de transparence élimine toute comparaison et toute critique. Est-ce la peur qui les guide vers ce choix?
Les artistes/compagnies/développeurs aiment vendre leur logiciel. Toutefois, on remarque dans un autre monde, celui de Linux ou de OpenOffice par exemple, des gens qui créent des logiciels pour eux, pour répondre à leurs besoins. Ils réalisent par la suite que ça pourrait servir à d'autres. Le but premier est vraiment l'utilité et non la vente. Les logiciels sont peut-être moins beaux, mais ils peuvent être adaptés. Certains aiment prendre une chanson et la modifier selon leur goût. On fait des petits mixages, ça sonne mieux à notre oreille. Je l'ai déjà dit, nous sommes des nains sur des épaules de géants. Si ces géants n'avaient pas écrit toutes ces choses, si chaque découverte était restée cachée dans une grotte, dans une cave ou dans un garage, nous devrions découvrir la roue à chaque génération.
Je voudrais parler aujourd'hui du P2P (Peer-to-peer). C'est une méthode fort simple d'échanger des fichiers entre ordinateurs. Contrairement aux courriels, le P2P n'est pas limité en taille. Résultat, de gros fichiers comme des films, des jeux, des logiciels s'y retrouvent. Bref, je crois que tout le monde ou presque en a déjà entendu parler. Ce qui se passe ces derniers jours, c'est qu'un des plus grands sites faisant la promotion de ce type d'échange est trainé en cours. The Pirate Bay était (et est toujours) la référence en la matière. Seulement, à force de voir des programmes se faire pirater, on a décidé d'enfermer les créateurs du site pour 1 an. Je ne parlerai pas du jugement, je crois que les avocats débattent suffisamment là-dessus. En fait, je veux surtout souligner l'importance de P2P.
D'abord, ce que l'on qualifie de "pertes". Personnellement, si un logiciel intéressant n'est pas dans mon budget, je ne l'achète pas. Si 100'000 copies sont téléchargées, il est faux de dire que la compagnie aurait pu vendre ces 100'000 copies. En réalité, la majorité des gens auraient opté pour une solution plus simple qui serait gratuite. Les "pertes" de l'industrie annoncées aux nouvelles sont donc généralement bien au-dessus de la réalité. Ensuite, on dira ce qu'on voudra, mais le but premier du P2P était l'échange de fichiers entre personnes. Des fichiers on ne peut plus légaux qu'une personne désire partager avec d'autres. Parfois de manière restrictive, parfois en toute transparence.
Le point le plus important reste quand même l'accessibilité. Une chanson peu connue peut facilement disparaître s'il n'y a qu'une maison de disques qui la gère. Ainsi, si je décide d'acheter un disque d'un petit groupe qui n'a un qu'un seul succès, il y a 10 ans, impossible pour moi de le trouver dans un magasin. Une chanson partagée parmi des milliers d'utilisateurs est facilement accessible. De plus, elle est archivée à de nombreux endroits, ce qui limite énormément le risque de pertes.
Est-ce possible d'imaginer qu'un jour le travail des gens sera fait uniquement avec une bonne intention? Personnellement, j'aime me dire que le travail que je fais peut servir à d'autres. La seule chose qui compte pour moi c'est d'être le principal intéressé par l'un de ces exercices. J'écris sur ce blogue pour moi d'abord et avant tout, je ne le cacherai pas. Par contre, j'aime quand quelqu'un vient me poser des questions quitte à défaire mon idée. En étant plus transparent, on en apprend davantage sur les autres et sur nous-mêmes. J'ai rencontré des gens qui refusaient catégoriquement d'exposer leurs travaux, et ce, même si nous étions dans la même équipe de projet. Ces personnes développent certes une grande autonomie, mais le manque de transparence élimine toute comparaison et toute critique. Est-ce la peur qui les guide vers ce choix?
Les artistes/compagnies/développeurs aiment vendre leur logiciel. Toutefois, on remarque dans un autre monde, celui de Linux ou de OpenOffice par exemple, des gens qui créent des logiciels pour eux, pour répondre à leurs besoins. Ils réalisent par la suite que ça pourrait servir à d'autres. Le but premier est vraiment l'utilité et non la vente. Les logiciels sont peut-être moins beaux, mais ils peuvent être adaptés. Certains aiment prendre une chanson et la modifier selon leur goût. On fait des petits mixages, ça sonne mieux à notre oreille. Je l'ai déjà dit, nous sommes des nains sur des épaules de géants. Si ces géants n'avaient pas écrit toutes ces choses, si chaque découverte était restée cachée dans une grotte, dans une cave ou dans un garage, nous devrions découvrir la roue à chaque génération.
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