Belle journée aujourd'hui. On se serait presque cru en été, 27 °C! Rien de bien frustrant pour moi puisque ma session est terminée. Me voici enfin dans ma "session" d'été. Vais-je travailler avec une super équipe Provigo, vais-je avoir un stage ou est-ce que je passe l'été sur un siège de vélo? Chose certaine, je devrai faire quelque chose. Si je dois passer mon été assis devant un écran d'ordinateur et un livre sur le langage CSS ou sur les macros, je risque fort d'en devenir malade, plus que je ne le suis déjà.
Ma fin de session n'a pas été des plus agréables. Bien que tout, ou presque s'est déroulé sans incident, je n'en suis pas fier. J'ai passé environ 2 heures d'études pour l'ensemble de mes examens. Jusqu'à présent, les résultats sont bons, mieux que lors du restant de l'année. Mon manque de motivation ne m'a pas nui, il m'a simplement affaibli. Comment se motiver pour des examens où l'objectif est simplement de refaire un exercice de la même façon qu'il a été fait précédemment en classe? Qui mieux est, cet exercice est exactement le même. Des examens résumés, quoi. Parfois, on varie, on utilise des unités impériales plutôt que métrique, parfois la poutre est encastrée dans un mur à droite plutôt qu'à gauche. La grosse affaire, sommes-nous vraiment assez idiots pour ne pas faire le lien avec ce qui avait été vu 3 semaines plus tôt? Il semblerait que oui. Certaines personnes oublient des détails simples et ça leur nuit énormément. Bref, ce qui fait baisser le plus les notes ce n'est pas la non-compréhension générale de la matière enseignée, mais plutôt le manque de démarche et de connaissances personnelles.
C'est navrant. On ne vérifie pas le cours, mais la personne, ce qu'elle a retenu au cours des autres années de sa scolarité. Dans mon cas je suis chanceux (ou talentueux si me tenez en bonne estime), je ne manque pas de connaissances générales. Comme certaines personnes vous diront: «Ce qui est bien au Cégep, c'est que l'on comprend, ce qu'on a fait au secondaire. À l'Université, au bac, on comprend notre Cégep et à la Maîtrise, on comprend enfin notre bac.» Peut-être est-ce la raison des postdoctorats? Le type d'examen présenté plus tôt, disons le n° 1, s'accorde bien avec cette mentalité. Une personne échouera si elle oublie son secondaire et son Cégep. C'est assez logique d'ailleurs. Je vois difficilement un ingénieur qui n'arrive pas à faire la différence entre un mL et un mm³ (je donne cet exemple, car je l'ai vu) exercer son métier de façon professionnelle.
Le deuxième type d'examen qu'on rencontre souvent c'est l'examen d'évolution/de débrouillardise. Il est plus rare que le premier et est généralement détesté de tous. Encore une fois, il s'agit d'un examen où l'envie d'étudier est très faible. Non pas parce que je connais déjà la réponse grâce à ma bonne rétention d'informations, mais plutôt parce que l'étude ne mène à rien. L'examen se veut être un défi. Toutes les notes de cours, tous les exercices, tous les textes fournis sont différents de l'examen. C'est une occasion de réfléchir face à un problème. On testera plutôt la débrouillardise ici. Un autre reflet de la société. Un moteur brise, que fait-on? Parfois, on n'a pas les ressources nécessaires, on essaie alors d'avoir une solution rapidement et surtout efficacement. Les connaissances générales aident certes, mais la personnalité est le plus grand influent.
Si l'examen n° 2 est si haï, c'est qu'il est extrêmement difficile de valider ses résultats. On essaie surtout de se fier à son jugement ou à son expérience pour voir si ça a du sens. Pour la démarche, on espère simplement avoir choisi la bonne et l'avoir bien fait. En tant que prof, ce doit être plutôt compliqué de corriger ce type d'examen. On se rapproche presque d'une dissertation. Chaque copie d'examen est différente et on évalue la qualité, l'originalité. Le premier type d'examen est très simple à corriger. C'est presque un vrai ou faux. Ce type nécessite un jugement, on ne peut l'envoyer à un ordinateur de correction ou à un chargé de cours inexpérimenté.
Finalement, le troisième type d'examen rencontré souvent dans mon domaine. l'examen inversé. Je ne crois pas que ce type d'examen se retrouve dans beaucoup de domaines. L'examen inversé est simple. On habitue un élève à créer une chose, imaginons un élève qui crée des plans pour des pièces toute l'année. L'examen inversé viendra "surprendre" l'élève en lui montrant un plan. On lui demandera d'analyser, d'expliquer et d'améliorer ce plan. C'est peut-être le type d'examen où l'étude pourrait me motiver un tant soit peu. L'examen touche réellement ce qui a été vu en classe puisqu'il faut comprendre une démarche avant de pouvoir penser à une démarche inverse. Elle diffère parfois peu, parfois beaucoup. Il n'existe pas de solution miracle pour arriver à ses fins, mais on peut facilement valider notre démarche en comparant notre solution au problème de base.
Je dis que ce genre d'examen ne se retrouve pas dans tous les domaines, car peu de gens cherchent à optimiser. En sciences humaines, on va plutôt faire des révisions. On analyse la société ou un groupe de personne et on compare avec les idées antérieures. Si on n'arrive pas à valider, on réitèrera. En génie, on ne peut pas souvent réitérer. Bien que cette approche peut mener à de grandes découvertes, on essaiera plutôt d'améliorer un produit existant, souvent un produit de la compétition. On appelle ça de la rétro-ingénierie. On regarde ce qui a été fait et on fait mieux avec ce qu'on sait/ce qu'on a. Dans certains cas, l'optimisation ne suffit plus. On a beau rendre des voitures plus économes, on réalise qu'on est limité par le moteur à essence. On recule alors un peu plus loin et on change de type de moteur.
Trois grands types d'examens, très peu de motivation pour les trois. Heureusement pour moi, je risque d'être un peu plus motivé par mon été, peu importe si je travaille ou si je m'amuse. L'important c'est de faire un des deux et de ne pas rester à rien faire comme ce fut le cas lors des deux dernières semaines avec ces petites évaluations.
Ma fin de session n'a pas été des plus agréables. Bien que tout, ou presque s'est déroulé sans incident, je n'en suis pas fier. J'ai passé environ 2 heures d'études pour l'ensemble de mes examens. Jusqu'à présent, les résultats sont bons, mieux que lors du restant de l'année. Mon manque de motivation ne m'a pas nui, il m'a simplement affaibli. Comment se motiver pour des examens où l'objectif est simplement de refaire un exercice de la même façon qu'il a été fait précédemment en classe? Qui mieux est, cet exercice est exactement le même. Des examens résumés, quoi. Parfois, on varie, on utilise des unités impériales plutôt que métrique, parfois la poutre est encastrée dans un mur à droite plutôt qu'à gauche. La grosse affaire, sommes-nous vraiment assez idiots pour ne pas faire le lien avec ce qui avait été vu 3 semaines plus tôt? Il semblerait que oui. Certaines personnes oublient des détails simples et ça leur nuit énormément. Bref, ce qui fait baisser le plus les notes ce n'est pas la non-compréhension générale de la matière enseignée, mais plutôt le manque de démarche et de connaissances personnelles.
C'est navrant. On ne vérifie pas le cours, mais la personne, ce qu'elle a retenu au cours des autres années de sa scolarité. Dans mon cas je suis chanceux (ou talentueux si me tenez en bonne estime), je ne manque pas de connaissances générales. Comme certaines personnes vous diront: «Ce qui est bien au Cégep, c'est que l'on comprend, ce qu'on a fait au secondaire. À l'Université, au bac, on comprend notre Cégep et à la Maîtrise, on comprend enfin notre bac.» Peut-être est-ce la raison des postdoctorats? Le type d'examen présenté plus tôt, disons le n° 1, s'accorde bien avec cette mentalité. Une personne échouera si elle oublie son secondaire et son Cégep. C'est assez logique d'ailleurs. Je vois difficilement un ingénieur qui n'arrive pas à faire la différence entre un mL et un mm³ (je donne cet exemple, car je l'ai vu) exercer son métier de façon professionnelle.
Le deuxième type d'examen qu'on rencontre souvent c'est l'examen d'évolution/de débrouillardise. Il est plus rare que le premier et est généralement détesté de tous. Encore une fois, il s'agit d'un examen où l'envie d'étudier est très faible. Non pas parce que je connais déjà la réponse grâce à ma bonne rétention d'informations, mais plutôt parce que l'étude ne mène à rien. L'examen se veut être un défi. Toutes les notes de cours, tous les exercices, tous les textes fournis sont différents de l'examen. C'est une occasion de réfléchir face à un problème. On testera plutôt la débrouillardise ici. Un autre reflet de la société. Un moteur brise, que fait-on? Parfois, on n'a pas les ressources nécessaires, on essaie alors d'avoir une solution rapidement et surtout efficacement. Les connaissances générales aident certes, mais la personnalité est le plus grand influent.
Si l'examen n° 2 est si haï, c'est qu'il est extrêmement difficile de valider ses résultats. On essaie surtout de se fier à son jugement ou à son expérience pour voir si ça a du sens. Pour la démarche, on espère simplement avoir choisi la bonne et l'avoir bien fait. En tant que prof, ce doit être plutôt compliqué de corriger ce type d'examen. On se rapproche presque d'une dissertation. Chaque copie d'examen est différente et on évalue la qualité, l'originalité. Le premier type d'examen est très simple à corriger. C'est presque un vrai ou faux. Ce type nécessite un jugement, on ne peut l'envoyer à un ordinateur de correction ou à un chargé de cours inexpérimenté.
Finalement, le troisième type d'examen rencontré souvent dans mon domaine. l'examen inversé. Je ne crois pas que ce type d'examen se retrouve dans beaucoup de domaines. L'examen inversé est simple. On habitue un élève à créer une chose, imaginons un élève qui crée des plans pour des pièces toute l'année. L'examen inversé viendra "surprendre" l'élève en lui montrant un plan. On lui demandera d'analyser, d'expliquer et d'améliorer ce plan. C'est peut-être le type d'examen où l'étude pourrait me motiver un tant soit peu. L'examen touche réellement ce qui a été vu en classe puisqu'il faut comprendre une démarche avant de pouvoir penser à une démarche inverse. Elle diffère parfois peu, parfois beaucoup. Il n'existe pas de solution miracle pour arriver à ses fins, mais on peut facilement valider notre démarche en comparant notre solution au problème de base.
Je dis que ce genre d'examen ne se retrouve pas dans tous les domaines, car peu de gens cherchent à optimiser. En sciences humaines, on va plutôt faire des révisions. On analyse la société ou un groupe de personne et on compare avec les idées antérieures. Si on n'arrive pas à valider, on réitèrera. En génie, on ne peut pas souvent réitérer. Bien que cette approche peut mener à de grandes découvertes, on essaiera plutôt d'améliorer un produit existant, souvent un produit de la compétition. On appelle ça de la rétro-ingénierie. On regarde ce qui a été fait et on fait mieux avec ce qu'on sait/ce qu'on a. Dans certains cas, l'optimisation ne suffit plus. On a beau rendre des voitures plus économes, on réalise qu'on est limité par le moteur à essence. On recule alors un peu plus loin et on change de type de moteur.
Trois grands types d'examens, très peu de motivation pour les trois. Heureusement pour moi, je risque d'être un peu plus motivé par mon été, peu importe si je travaille ou si je m'amuse. L'important c'est de faire un des deux et de ne pas rester à rien faire comme ce fut le cas lors des deux dernières semaines avec ces petites évaluations.
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2 commentaires:
La pertinence de ce commentaire t'étonnera sans doute: j'adore l'image de singe avec un noeud dans la queue.
Le pertinence de celui-ci est pire: Je suis incapable d'écrire "sans doute" sans mettre "doute" au pluriel. Je dois toujours me recorriger, mauvaise manie...
Pour la queue nouée, je crois que c'est un running gag pour les petits enfants incapables de se retenir en automobile. Pour l'idée d'appliquer cela à un singe, je ne sais pas, l'influence de Curious George peut-être?
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