J'avais parlé il y a de cela un certain temps des excréments et de toutes les réactions suscitées lorsqu'on parle de ces derniers. Je sais que certaines personnes ne veulent rien savoir de ce sujet, mais je crois que la merde mérite sa place.
D'abord, entendons-nous sur le fait que chaque personne a marché dedans durant plusieurs mois avec ses couches. Les parents, eux, vont carrément voir et nettoyer le tout. Dans certaines religions, il est interdit de regarder l'appareil reproducteur de notre conjoint et, à moins d'arguments contraires de sources convaincantes, je sais que la religion catholique l'interdisait jusqu'à tout récemment. Si on demandait l'avis de notre cher Ben XVI, sans doute n'oserait-il même pas se prononcer sur le sujet. Aujourd'hui, je ne crois pas avoir besoin de preuves pour montrer que le sexe est un peu partout dans la société. Pourquoi les besoins restent-ils encore aussi tabous? Je reste à l'exemple des parents, depuis combien de siècles voient-ils les petits cadeaux de leurs enfants? On va même les féliciter pour ce présent. Juste pour cela, la merde ne mérite-t-elle pas d'être une chose banale, simple et publiquement discutée? Personnellement, ma digestion remonte à ma naissance et même avant. Durant une grande période de ma vie, j'ai eu la joie de m'occuper de la digestion de chiens et de chats.
Je dis que les excréments sont banals. En fait, c'est tout le contraire. Je vais pousser un peu mon idée de base. Ainsi, si je n'arrive pas à convaincre les gens de l'idée avancée, il sera plus facile pour eux de croire en l'idée simpliste qui semble moins méchante. L'idée s'illustre ainsi : Les excréments ne doivent pas seulement être sortis du tabou dans lequel ils se trouvent présentement, mais ils méritent carrément qu'on en discute. Ils méritent d'être un sujet commun pour connaître la vie présente d'un collègue ou d'un ami. Aussi triste que cela puisse être, c'est souvent le meilleur moniteur de santé que nous ayons. On peut savoir si une personne est stressée, malade, amorphe ou bouleversée avec une simple description visuelle d'excréments.
La médecine pousse la chose un peu plus loin. Si le sang est un bon indicateur des produits se trouvant dans notre corps, la merde reste le témoignage de ce qui s'est passé ou ce qui n'a pas passé. D'ailleurs, la médecine utilise les informations relatives aux excréments pour se donner une idée de l'état de santé de ses patients. La scatologie et l'urologie ne sont pas des sciences qui datent du 20e siècle. De nombreux médecins s'intéressaient à la chose à l'époque de Grecs. Au moyen-âge, c'était une pratique très répandue que d'analyser l'urine d'une personne pour faire son pronostic. Bon, il est vrai qu'on amputait des gens inutilement à l'époque, mais l'urologie est quand même restée et est devenue de plus en plus sérieuse. Aujourd'hui, on l'utilise principalement de manière descriptive, mais lorsque la prise de sang ne donne rien de concluant, l'analyse des selles reste une méthode efficace.
Aujourd'hui, j'ai eu le bonheur de discuter avec quelqu'un pour qui ce sujet n'était pas tabou. Il m'a conté son voyage de noces et le fait qu'il ait été malade durant ses vacances. S'il m'avait simplement dit qu'il avait mal au ventre, je n'aurais pas compris vraiment ce qui s'était passé. La discussion en serait sans doute restée là sur la maladie. Par contre, il a expliqué que ses selles étaient très molles presque liquides parfois. Comme il était curieux de voir durer un tel phénomène, il a demandé aux gens la raison. Apparemment, il ne mange jamais de fruits. Là-bas, il n'y avait que cela dans ses assiettes. Il a donc changé son régime vers le milieu de ses vacances et ça s'est quelque peu amélioré sur place. Bon il a plu et il n'a finalement pas profité de tout cela, mais peu importe. Ce que je retiens, c'est que son ouverture lui a permis d'expliquer de façon plus précise le problème et il a pu le régler.
Pourquoi chercher à cacher tout cela? Certains croiront peut-être que je suis un colon ou un pur abruti, mais je vais continuer mes blagues de merde et j'encourage les autres à le faire. Généralement, les blagues sont une transition entre un sujet tabou et un sujet socialement accepté. La religion avait une grande place dans les blagues dans le passé, lorsque le bâillon s'enlevait peu à peu. Les blagues salées de nos oncles sont insignifiantes aujourd'hui par rapport à ce qui se trouve sur internet et ailleurs. Oui, la merde n'a rien d'agréable. Oui, elle a cette couleur que peu de gens aiment. Ce n'est peut-être pas le meilleur sujet dans une conversation, mais c'est quelque chose très informatif. C'est surtout un sujet qui ne mérite pas d'être tabou. Tout le monde le fait. Peut-on en dire autant du sexe? Si parfois ça ne veut pas sortir, faites un petit effort. Discutons-en et essayons de casser cette idée que nos excréments ne concernent personne d'autre que nous. Les chiens, les chats, les oiseaux; il y en a un peu en chaque être.
P.S. Notez que je dis qu'il faut en parler ouvertement, je ne propose pas d'images-choc ou de ridiculiser quelqu'un ou une situation avec cet aspect de notre vie.
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D'abord, entendons-nous sur le fait que chaque personne a marché dedans durant plusieurs mois avec ses couches. Les parents, eux, vont carrément voir et nettoyer le tout. Dans certaines religions, il est interdit de regarder l'appareil reproducteur de notre conjoint et, à moins d'arguments contraires de sources convaincantes, je sais que la religion catholique l'interdisait jusqu'à tout récemment. Si on demandait l'avis de notre cher Ben XVI, sans doute n'oserait-il même pas se prononcer sur le sujet. Aujourd'hui, je ne crois pas avoir besoin de preuves pour montrer que le sexe est un peu partout dans la société. Pourquoi les besoins restent-ils encore aussi tabous? Je reste à l'exemple des parents, depuis combien de siècles voient-ils les petits cadeaux de leurs enfants? On va même les féliciter pour ce présent. Juste pour cela, la merde ne mérite-t-elle pas d'être une chose banale, simple et publiquement discutée? Personnellement, ma digestion remonte à ma naissance et même avant. Durant une grande période de ma vie, j'ai eu la joie de m'occuper de la digestion de chiens et de chats.
Je dis que les excréments sont banals. En fait, c'est tout le contraire. Je vais pousser un peu mon idée de base. Ainsi, si je n'arrive pas à convaincre les gens de l'idée avancée, il sera plus facile pour eux de croire en l'idée simpliste qui semble moins méchante. L'idée s'illustre ainsi : Les excréments ne doivent pas seulement être sortis du tabou dans lequel ils se trouvent présentement, mais ils méritent carrément qu'on en discute. Ils méritent d'être un sujet commun pour connaître la vie présente d'un collègue ou d'un ami. Aussi triste que cela puisse être, c'est souvent le meilleur moniteur de santé que nous ayons. On peut savoir si une personne est stressée, malade, amorphe ou bouleversée avec une simple description visuelle d'excréments.
La médecine pousse la chose un peu plus loin. Si le sang est un bon indicateur des produits se trouvant dans notre corps, la merde reste le témoignage de ce qui s'est passé ou ce qui n'a pas passé. D'ailleurs, la médecine utilise les informations relatives aux excréments pour se donner une idée de l'état de santé de ses patients. La scatologie et l'urologie ne sont pas des sciences qui datent du 20e siècle. De nombreux médecins s'intéressaient à la chose à l'époque de Grecs. Au moyen-âge, c'était une pratique très répandue que d'analyser l'urine d'une personne pour faire son pronostic. Bon, il est vrai qu'on amputait des gens inutilement à l'époque, mais l'urologie est quand même restée et est devenue de plus en plus sérieuse. Aujourd'hui, on l'utilise principalement de manière descriptive, mais lorsque la prise de sang ne donne rien de concluant, l'analyse des selles reste une méthode efficace.
Aujourd'hui, j'ai eu le bonheur de discuter avec quelqu'un pour qui ce sujet n'était pas tabou. Il m'a conté son voyage de noces et le fait qu'il ait été malade durant ses vacances. S'il m'avait simplement dit qu'il avait mal au ventre, je n'aurais pas compris vraiment ce qui s'était passé. La discussion en serait sans doute restée là sur la maladie. Par contre, il a expliqué que ses selles étaient très molles presque liquides parfois. Comme il était curieux de voir durer un tel phénomène, il a demandé aux gens la raison. Apparemment, il ne mange jamais de fruits. Là-bas, il n'y avait que cela dans ses assiettes. Il a donc changé son régime vers le milieu de ses vacances et ça s'est quelque peu amélioré sur place. Bon il a plu et il n'a finalement pas profité de tout cela, mais peu importe. Ce que je retiens, c'est que son ouverture lui a permis d'expliquer de façon plus précise le problème et il a pu le régler.
Pourquoi chercher à cacher tout cela? Certains croiront peut-être que je suis un colon ou un pur abruti, mais je vais continuer mes blagues de merde et j'encourage les autres à le faire. Généralement, les blagues sont une transition entre un sujet tabou et un sujet socialement accepté. La religion avait une grande place dans les blagues dans le passé, lorsque le bâillon s'enlevait peu à peu. Les blagues salées de nos oncles sont insignifiantes aujourd'hui par rapport à ce qui se trouve sur internet et ailleurs. Oui, la merde n'a rien d'agréable. Oui, elle a cette couleur que peu de gens aiment. Ce n'est peut-être pas le meilleur sujet dans une conversation, mais c'est quelque chose très informatif. C'est surtout un sujet qui ne mérite pas d'être tabou. Tout le monde le fait. Peut-on en dire autant du sexe? Si parfois ça ne veut pas sortir, faites un petit effort. Discutons-en et essayons de casser cette idée que nos excréments ne concernent personne d'autre que nous. Les chiens, les chats, les oiseaux; il y en a un peu en chaque être.
P.S. Notez que je dis qu'il faut en parler ouvertement, je ne propose pas d'images-choc ou de ridiculiser quelqu'un ou une situation avec cet aspect de notre vie.
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