1 juin 2009

Ma candela

Hier, à mon retour de Sherbrooke, j'ai pu admirer ce joli coucher de soleil. Bien que la qualité d'un cellulaire ne permet pas de représenter clairement la beauté de ce moment, j'ai réussi à garder un souvenir autre que mental. Le plus surprenant dans un moment tel n'est pas ce qui se passe autour de nous. Après tout, il existe des milliers d'images de couchers de soleil mieux réussies que la mienne. J'ai surtout été surpris par ma réaction face à cela. Il me semble que je n'ai pas pu réellement profiter d'un tel moment seul depuis des années.

Je m'ennuie de cette force qui me poussait plus jeune à aller me coucher dans l'herbe l'été pour regarder le ciel, la nuit comme le jour. Voilà presque 3 ans que j'ai un télescope pour ressusciter ce petit plaisir. Jusqu'à présent, il ne m'a été d'aucune aide.

Bien sûr, Sherbrooke n'est pas l'endroit pour pointer une lentille vers le ciel. La pollution lumineuse empêche toute observation des étoiles. Peut-être ai-je mal choisi mes appartements, mais sur les trois derniers, aucun ne laissait passer l'éclat des astres. Étrangement, même si cette ville se situe à quelques dizaines de kilomètres de l'observatoire du Mont-Mégantic qui ,en passant, est reconnu comme étant un leader en recherche dans ce domaine, elle est un piètre exemple de sensibilisation au problème. Vaincre ce phénomène demande peu d'effort et s'avère même rentable.

Je regarde ces cartes et réalise que la région métropolitaine a un impact de même envergure que New York... Voilà, on a réussi à me décourager du ciel et de la façon dont nous le traitons. J'en ai encore pour 3 ans avant de pouvoir me réjouir en l'observant.

Pour information, les images de ce type pour différentes parties de la Terre se retrouvent ici.